Trail et musculation : l’un ne va pas sans l’autre !
En tant que passionnée de trail depuis deux ans, j’ai rapidement compris que courir sur des sentiers exigeants nécessite bien plus que de la simple endurance. Oui, la musculation et le trail sont indissociables. Pour ceux qui veulent progresser, éviter les blessures et optimiser leurs performances, intégrer des séances de musculation dans votre entraînement est obligatoire. Voici pourquoi et comment je le fais ! Objectif Exercices de musculation recommandés Fréquence Puissance et économie de course Squats, fentes, montées de genoux, pompes 2 à 3 fois par semaine Prévention des blessures Renforcement des mollets, gainage, exercices proprioceptifs 2 fois par semaine Adaptabilité au terrain Exercice de plyométrie, travail excentrique, Swiss ball Selon l’intensité du programme Pourquoi la musculation est essentielle pour le trail ? Le trail running est une activité qui sollicite tout le corps. Une bonne puissance musculaire permet non seulement d’améliorer l’économie de course, mais aussi de protéger les articulations et de prévenir les blessures courantes, telles que les entorses ou les tendinites. Par exemple, le travail musculaire ciblé sur les quadriceps et les ischio-jambiers est fondamental pour absorber les chocs en descente et maintenir la stabilité sur terrains accidentés. Comment intégrer la musculation à votre routine de trail ? Je conseille de varier les approches. Si vous êtes débutant, commencez par des exercices de base tels que des squats, des fentes, et du gainage. Ils sont faciles à faire chez soi avec peu de matériel, comme des élastiques de résistance, un Swiss ball, ou même simplement le poids du corps. Pour ceux qui ont accès à une salle de sport, des exercices plus spécifiques avec des charges plus lourdes (presse à cuisse, soulevés de terre) sont particulièrement efficaces pour développer la force maximale nécessaire lors des montées raides. Exemple de programme simple pour débutants : Séance 1 : Renforcement général 3 séries de 15 squats 3 séries de 10 fentes de chaque côté 3 séries de 30 secondes de gainage (planche) 2 séries de 10 relevés de mollets Séance 2 : Travail du haut du corps et gainage 3 séries de 10 pompes (varier les prises) 3 séries de 30 secondes de planche latérale (chaque côté) 2 séries de 15 relevés de buste Musculation en extérieur : la PPG (préparation physique générale) Pour varier les plaisirs, rien de mieux que de faire des séances de musculation en plein air. La PPG permet de renforcer l’ensemble du corps tout en profitant des bienfaits du trail. Vous pouvez, par exemple, faire des séances de côtes, des sauts, des montées d’escaliers, ou des exercices de plyométrie pour travailler à la fois la force et l’explosivité. L’objectif est d’habituer le corps aux efforts explosifs tout en renforçant la proprioception, essentielle pour le maintien de l’équilibre et la prévention des blessures. Voir aussi : Que manger avant une course de 10 km : mes conseils Rester motivé tout au long de l’année Maintenir un bon niveau de forme physique nécessite de la constance. En hiver, je privilégie les séances en salle ou à domicile avec des équipements de base, puis je transfère ce travail en extérieur à l’approche de la saison de trail. Ce cycle de musculation et de trail s’avère être la clé de la progression. En réduisant progressivement la charge de travail musculaire à l’approche d’une course, vous minimisez la fatigue tout en maximisant les gains de force et de puissance développés pendant l’entraînement. Aller plus loin : ajouter de la variation dans vos entraînements Pour maximiser vos performances, il est crucial de ne pas tomber dans la monotonie. Changez régulièrement vos routines d’entraînement, incorporez des circuits de musculation, et variez les exercices pour solliciter différents groupes musculaires. N’oubliez pas que chaque traileur est unique et que la personnalisation est essentielle. Écoutez votre corps et adaptez les séances à vos besoins spécifiques. Prêt(e) à passer au niveau supérieur ? En intégrant ces séances de musculation à votre programme de trail, vous verrez rapidement les bénéfices : une meilleure endurance, des muscles plus forts, et moins de blessures. Vous êtes prêt(e) à relever de nouveaux défis, que ce soit sur des sentiers techniques ou des distances plus longues. Alors, êtes-vous prêt(e) à vous muscler pour mieux courir ? Pour tous les passionnés comme moi, la musculation est un allié incontournable du trail. Lancez-vous, et à vos muscles, prêts, partez ! Résumé de l’article Attachez votre ceinture de musculation, amis coureurs ! Nous allons parler de l’importance de la force musculaire et des exercices spécifiques qui peuvent vous aider à courir comme le vent. Imaginez-vous courir un trail avec une facilité déconcertante, comme si vous aviez des ressorts à la place des pieds. C’est possible, et les études le prouvent ! Au cours des dernières semaines, nous avons plongé dans une méta-analyse passionnante (oui, nous trouvons les études passionnantes, ne nous jugez pas !) qui nous a appris comment le travail des muscles avec des charges lourdes peut améliorer significativement la vitesse de course. C’est comme si vous remplaciez votre moteur 4 cylindres par un V8, c-a-d, vous allez plus vite et plus fort ! Comment utiliser ces informations pour courir mieux ? Alors, comment transformer cette science en pratique ? En fait, c’est aussi simple que de faire vos lacets. Les exercices de musculation, spécifiquement l’entraînement en pliométrie et les mouvements bilatéraux, sont à considérer. Imaginez que vous êtes un kangourou, sautant avec force et agilité. C’est l’idée de la pliométrie. La musculation, particulièrement les exercices bilatéraux et unilatéraux (c’est-à-dire travailler les deux côtés de votre corps ou un seul à la fois) peut booster votre performance de course. C’est comme si vous donniez à vos muscles leur propre entraînement personnalisé. Et vous n’avez pas besoin d’être un hulk pour le faire. Des répétitions avec des charges considérées légères à moyennes pendant quelques semaines peuvent faire une énorme différence. Alors, êtes-vous prêt à laisser vos adversaires dans la poussière ? Mettez ces informations en pratique, et vous courrez comme si vous aviez des ailes. À vos marques, prêts, partez !